Saches que ta présence dans cette vie (ton corps présent dans cet univers, ton âme, ta voix qui décore le silence du bout d’un monde qui est à l’autre extrémité du mien) est suffisante pour que je ne me pose plus la question qui m’a toujours tourmenté: Pourquoi est-ce que j’ai été jeté dans le pan de la robe de cette vie. Je pense que t’avoir aimé et avoir senti ce que je ressens, ce sentiment tellement spirituel comme un derviche soufi qui danse sa dance sacrée, a été suffisant pour que j’accède éternellement au coeur du sens et au coeur du signifiant. Je ne peux pas t’expliquer ce que je ressens. Mais c’est ce que je peux me contenter de dire.